Un changement d’année n’est pas une simple histoire de calendrier. Chaque nouvel an marque l’entrée dans un nouveau cycle énergétique. Au-delà de la fatigue caractéristique de cette période particulière, le mois de janvier offre les conditions vibratoires idéales pour préparer le renouveau. Or cette année 2025 est une année 9 qui vous invite à vous détacher de l’ancien pour mieux vous alléger et revenir à l'essentiel. N’essayez donc pas de faire du neuf avec du vieux. Videz et liquidez, sans état d’âme. Ne repoussez pas non plus l’opération au printemps prochain car cette année, l’équipe de nettoyage est en avance pour vous aider à faire place nette. Et pour commencer en beauté, je vous propose de pulvériser 7 formes psycho-spirituelles qui ont fait leur temps.
FORME N°1
Envoyer de l’amour
Toujours en vogue dans le milieu spirituel, cette forme un tantinet romantique consiste à envoyer de l’amour là où, semble-t-il, il en manque. Alors, laissez-moi vous expliquer une chose : tout cela est une histoire entre vous et vous - vous connaissez la chanson. Ainsi, chaque fois que vous envoyez de l’amour aux gens qui souffrent, aux pays en guerre, aux enfants malades, etc, vous envoyez également en pièce jointe tout le fatras émotionnel de l’ego pétri de culpabilité, de bonnes intentions et d’orgueil spirituel. S’il s’agit de vous alléger et de vous sentir mieux, cela vous concerne vous et uniquement vous. C’est votre souffrance qui est en cause, pas celle du tiers monde. Envoyer de l’amour ne rend pas ce monde “meilleur" ; cela vous donne juste l’impression d’être “meilleur“ vous-même mais pour un temps limité, car tant que votre ego n’est pas ajusté, déspiritualisé et que votre conscience n’est pas individualisée, vous continuez de croire qu’envoyer de l’amour - tel que vous concevez l’amour bien entendu - est une bénédiction pour l’autre. Mais au fait, est-ce que l’autre vous a demandé quelque chose ? Est-il seulement en capacité de recevoir ce que vous avez à lui donner ? Voyez combien le manque d’amour n’est pas en cause ici, mais plutôt le manque de conscience. Cette année, soyez sûr d’une chose : les êtres qui souffrent vont continuer de souffrir, avec ou sans vous, jusqu’à ce qu’ils s’individualisent et deviennent conscients d’eux-mêmes... tout comme vous.
Faut-il par ailleurs rappeler que vous êtes l’amour incarné. Vous n’allez pas vous envoyer vous-même par UPS :)
FORME N°2
Parler d’intelligence émotionnelle
L’intelligence émotionnelle est une forme psycho-spirituelle qui a été abordée dans le dernier épisode(1). Revenir sur ce sujet en ce début d’année n’est pas superflu, histoire d’y mettre un terme une bonne fois pour toutes. L’intelligence émotionnelle est en effet d’un bel oxymore qui rassemble deux mots n’ayant rien, mais vraiment rien à faire ensemble. L’intelligence, c’est intelligent, et l’émotion, c’est émotionnel. L’intelligence est le fruit du contact établi entre l’esprit et l'ego et relève des plans de lumière. L’émotion est le produit de la conscience expérimentale et relève de la mémoire et du plan astral. En d’autres termes, l’intelligence est créative ; l’émotion est réactive. Or il n’y a ni intelligence ni créativité dans la mémoire ; il n’y a qu’un principe accumulatif et répétitif d’expériences. Par ailleurs, la plupart des émotions constituent une sorte de fluide énergétique, collant et sirupeux, dont se régalent non seulement les forces astrales qui vous manipulent, mais aussi les êtres qui tiennent à vous garder sous leur coupe. Les émotions ne vous rendent pas intelligents ; elles vous rendent émotif, impressionnable, influençable et manipulable. Par conséquent, moins vous êtes émotif, moins vous êtes manipulable, et plus vous gagnez en intelligence, en maîtrise et en centricité. Si cette forme appelée “intelligence émotionnelle“ a pu satisfaire les besoins psychologiques de l’ego planétaire, mettez-la à la benne cette année : son temps est révolu.
Retenez que si l’intelligence était émotionnelle, elle cesserait instantanément d’être intelligente.
FORME N°3
Contacter son enfant intérieur
Voilà une autre forme psycho-spirituelle bien ancrée et qui a fait son temps. Entendons-nous bien : contacter votre enfant intérieur peut être nécessaire à un temps T si votre processus de transformation le demande. Mais de grâce, ne vous accrochez pas à lui comme à votre ancien doudou ou à une peluche défraîchie. L’énergie de votre enfant intérieur - et plus exactement de la mémoire de l’enfant que vous avez été - ne doit pas interférer ou peser de quelque manière que ce soit sur l’adulte que vous êtes aujourd’hui, au risque de créer de la confusion, de l’émotivité et une grande dépendance affective. Confidence pour confidence, je n’ai personnellement aucune envie de cohabiter avec l’enfant de 5 ans que j’ai été, même si celle-ci a été heureuse et choyée. Sachez que vous attacher à votre enfant intérieur entretient en réalité la part inconsciente en vous qui refuse de grandir et qui ne parvient pas à traiter intelligemment avec la vie de l’adulte et toutes ses contingences. Aussi, si vous sentez cette forme vibrer en vous et que vous rencontrez des difficultés dans votre vie sans comprendre pourquoi rien ne marche ; ne cherchez plus : votre enfant intérieur occupe bien trop d‘espace dans votre Demeure. Tant que vous le nourrissez, vous ne parvenez pas à exister en tant qu’adulte et à habiter votre réalité. C’est pourquoi en ce début d’année, je vous suggère d’en finir avec cette charge – car c’en est une - en effectuant la chose suivante : contactez-vous une dernière fois à votre enfant intérieur ; faites-lui un gros câlin ; rassurez-le en lui disant que tout est ok et qu’il n’a plus à s’inquiéter. Après cela, guidez-le vers la ligne temporelle qui est la sienne et lâchez-lui la main. Il vous revient de le laisser partir pour que l’adulte, l’homme ou la femme, puisse enfin exister et s’épanouir pleinement.
Reprenez possession de votre territoire... mais n'oubliez pas de jeter à la poubelle vos vieux doudous.
FORME N°4
Effectuer un pardon
Je ne vais sans doute pas me faire des amis avec cette résolution, mais allons-y gaiement... Le pardon est une forme spirituelle et religieuse qui perpétue non seulement l’idée de la faute et du péché, mais aussi celle de la repentance et de l’absolution. Traditionnellement, le pardon est demandé par le pécheur et il est accordé par le prêtre, l’évangéliste ou le dieu qui est invoqué. Mais tout comme la recherche de sécurité ne fait qu’alimenter l’insécurité, le pardon alimente la culpabilité, avec les meilleures intentions du monde. À vous de voir si vous voulez encore jouer à ce jeu-là cette année. Par ailleurs, sachez que sur le plan des causes, rien ne se passe sans l’accord, conscient ou inconscient, des parties en présence et en l’occurrence, des êtres en évolution qui jouent la partie. Par conséquent, si l’on considère que chacun - vous inclus - joue sa partition selon son niveau de conscience et son programme d’évolution, il n’y a jamais eu ni erreur, ni faute, ni offense, ni péché, mais plutôt des expériences ayant produit certains effets… et ayant surtout engendré de la mémoire et des charges bien lourdes. Rappelez-vous que sur le plan de la conscience, la tragédie et le drame n’existent pas : au point zéro, tout est expérience. Vous avez ainsi pleinement joué votre rôle dans chacune d’elles, selon votre vibration et votre conscience du moment. Vous pouvez aujourd’hui faire confiance à votre esprit pour vous épargner de nouvelles expériences douloureuses ou traumatisantes. Que faire alors si vous n’avez plus besoin d’effectuer de pardon, pas plus pour vous-même que pour autrui ? Ici encore, il s’agit d’une histoire entre vous et vous. Il vous reste donc à accepter ce qui est, à digérer et à transmuter ces expériences en libérant toutes les charges qu’elles ont engendrées et qui continuent de peser de tout leur poids sur votre réalité, votre conscience et votre état d’être : la culpabilité, le ressentiment, la colère, la honte et la tristesse.
Cette année plus que jamais, faites le ménage en vous et votre conscience s’allègera d’autant.
FORME N°5
Explorer ses vies antérieures
Commençons par une précision sémantique. Il n’y a pas plus de vies antérieures que de vies postérieures : toutes vos expériences sont simultanément intriquées dans la multidimensionnalité de votre être. Pour mieux comprendre cet aspect, vous pouvez vous représenter le temps chronologique auquel vous êtes soumis sur ce plan, selon un axe horizontal : le passé se trouve à l’extrémité gauche de cet axe, le présent au centre et le futur à l’extrémité droite. Maintenant, faites pivoter cet axe de 90 degrés ; l’horizontal devient vertical. Le passé, le présent et le futur se superposent et dans cette nouvelle perspective, nous pouvons dire qu'ils coexistent. Ceci vous donne une assez bonne représentation de ce qu’on appelle l’éternel présent. Rappelons par ailleurs que vous êtes un être en évolution avec de multiples expériences au compteur, ici et ailleurs. Lorsque vous vous incarnez, votre livre de bord s’actualise et s’ajuste automatiquement, comme une mise à jour de ce qui a été vécu, conscientisé et intégré, ou pas. Ainsi, quoi que vous ayez vécu dans une autre vie, vous disposez, dans cette incarnation et dès les premières années de votre existence, de toutes les conditions dont vous avez besoin pour intégrer ce qui doit l’être et grandir en conscience. Tout est à votre disposition, ici et maintenant, pour que vous puissiez faire le ménage dans votre Demeure et cela, jusqu’à ce que le temps soit venu de mettre un terme au cycle des incarnations et à l’obsolescence programmée du corps, pour passer enfin à un nouveau stade d’évolution. Cette année, inutile de perdre davantage de temps à effectuer des fouilles archéologiques dans les vestiges de vos vies passées.
Habitez pleinement votre Demeure et votre présent : c’est ici et maintenant que l’axe horizontal devient vertical.
FORME N°6
Découvrir sa mission d’âme
Dans cette forme psycho-spirituelle, il y a selon moi deux termes qui piquent un tantinet les yeux et les oreilles : le mot “mission“ qui, vous en conviendrez, sent le missionnaire à plein nez, et le mot “âme“, qui sent les mémoires d’évangéliste qui vont avec. Avez-vous vraiment envie de regoûter à cela cette année ? Trêve de plaisanterie, il est évident que derrière cette forme, se cache une interrogation essentielle - “pourquoi suis-je ici“ - question qui arrive bien souvent avec une autre, toute aussi essentielle - “qui suis-je“. Si vous êtes engagé sur la voie de l’Essence (ce dont je ne doute pas si vous lisez cet article), ces questions fondamentales s’imposent naturellement, à un moment donné. En réalité, la réponse à la question “qui suis-je“ répond également à la question “pourquoi suis-je ici“, et cette réponse est au-delà des mots, des désirs, des attentes ou même des projections de l’ego spirituel. Il y a cependant une raison pour laquelle vous êtes sur ce plan et vivez ce que vous vivez. Il ne s’agit pas de sauver l’humanité - ou de sauver quiconque d'ailleurs -, ni même de défendre le bien ou de lutter contre le mal. Il s’agit de prendre conscience de qui vous êtes. Cette raison est la même pour chacun d’entre nous ; seule la manière de la vivre diffère. Et lorsque cette prise conscience s'impose à vous comme une évidence et une nécessité absolue, votre esprit va manœuvrer et vous pousser dans cette voie, sans retour en arrière possible. Or au cours de ce processus, toutes les questions s’effacent, y compris celle qui concerne votre prétendue mission d’âme. Cette année, ne cherchez plus à découvrir votre mission d’âme. Revenez à vous, dans votre centre, et prenez conscience de qui vous êtes.
Et croyez-moi, la terre a grand besoin d’êtres devenus centriques et conscients d’eux-mêmes.
FORME N°7
Rechercher l’éveil spirituel
N’en déplaise aux accros à la spiritualité, la déspiritualisation de l’ego est une étape-clé dans le processus de transformation, comme un plafond de verre qui lui aussi, doit éclater. La quête de l’éveil spirituel est ainsi appelée à perdre peu à peu de son charme astral, avant de disparaître totalement. Autant vous y préparer. Je me permets de vous rappeler au passage que durant des vies, vous avez cheminé et arpenté déjà ce sentier. Vous avez prié, médité, invoqué et même supplié ; vous avez fait des vœux pieux et des serments. Vous avez suivi des dogmes, des rites, vous infligeant des pratiques austères, jusqu’à glorifier la souffrance et renoncer à toute forme de plaisir sur terre. Sans doute avez-vous même détesté et renié votre corps, pour son extrême densité, sa lourdeur, sa fragilité et sa mortalité. Passées les expériences religieuses, vous avez tenté d’autres voies : vous avez activé votre 3e œil, ouvert votre 7e chakra, contacté le 8e, le 9e, le 10e... Vous vécu des états modifiés de conscience, des sorties hors du corps et des expériences chamaniques. Vous avez mis les genoux à terre et levé les bras au ciel, en appelant encore et encore la lumière divine sur vous. Jusqu’à l’excès, vous avez tendu votre corps et votre être vers le haut. Le Très Haut. Le trop haut... réalisant que le chemin est finalement trop âpre et que le ciel, sans doute, ne veut pas de vous. Vous avez d’ailleurs tellement cherché la hauteur que vous vous êtes disloqué, fragmenté et coupé en deux, jusqu’à vous perdre. Que n’avez-vous pas fait, enduré et sacrifié pour goûter à l’illumination… C'est pourquoi cette année, je vous propose de remplacer la hauteur par la profondeur. Rappelez-vous que tout ce qui est en haut est comme ce qui est en bas. Ne cherchez donc plus à monter, à quitter votre corps ou à vous élever vers le céleste. Descendez, entrez en vous et ancrez-vous dans le terrestre. Il n'est plus temps d'errer et de vous perdre dans les méandres astralisés de la spiritualité. Il est temps de rentrer à la maison, dans votre Demeure. Rechercher l’éveil spirituel est une quête sans fin qui vous maintient dans l’illusion que la lumière n’est pas en vous et qu’il vous faut encore et encore la chercher, l'espérer ou la mériter. Le divin auquel vous aspirez a toujours été là. Pas au-dessus de vous ni dans les mains de quelques maîtres ou de quelques prêtres, mais en vous, cachée au cœur-même de vos cellules et de chaque atome qui vous constitue, attendant simplement que vous lui rendiez visite. Cette année, ne cherchez plus l'éveil et rentrez enfin chez vous, dans votre Demeure. Reprenez possession de votre territoire ; ouvrez les pièces en grand afin qu'un air neuf et la lumière y circulent librement, et cela jusqu’à ce que vous vous y sentiez parfaitement à votre aise.
Lorsque le maître est de retour dans sa Demeure, le souverain peut siéger de nouveau dans son royaume.
Et enfin, s'il s'agit de faire le ménage, de faire de la place ou de réouvrir toutes les pièces de votre Demeure, cette année encore, vous pouvez compter sur moi. Sachez que si votre livre de bord a besoin d’une mise à jour, les Baumes sonores et moi-même sommes heureux de vous proposer un service premium. On ne se contente pas de mettre à jour votre livre de bord... On le brûle :)
Joyeuse transformation et bon retour chez vous.