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    De l’être inconscient à l’être centrique

    Erin | 29 novembre 2024

    Explorer les structures qui sous-tendent la conscience planétaire ressemble à une plongée en eaux profondes. Il faut en effet s'abîmer pour découvrir ce qui se cache sous la surface et décrypter les abysses de la conscience humaine. Dans cette exploration, on peut observer trois niveaux de conscience, à travers trois figures emblématiques : l'être inconscient, l'être conscient et l'être centrique. Si l'être inconscient et l'être conscient sont des figures familières, l'être centrique est beaucoup moins connu. Il peut même effrayer par son étrangeté et son apparente froideur. Bien que vivant parmi les êtres humains, l'être centrique n'est plus tout à fait humain. Or au cours du processus d'évolution, qui se déroule sur plusieurs vies, l'être incarné transite d'un état de conscience à l'autre. L'être inconscient de lui-même s'achemine irrémédiablement vers l'être centrique.

     

     

    L'être inconscient et l'être conscient

    L'être inconscient

    Si vous avez suivi les précédentes lectures, nous pourrions dire que l'être inconscient est profondément amnésique et profondément aliéné. Bien que fonctionnel sur ce plan matériel, l'être inconscient est totalement dominé par l'aliénation mentale ordinaire de l'être humain, sans qu'il puisse la voir ni même la reconnaître. Sa fausse identité recouvre totalement son identité réelle et le personnage qu'il incarne est tout ce qu'il connaît de lui-même. Il ne cherche d'ailleurs pas à en savoir plus car s'aventurer hors du connu réveillerait son insécurité existentielle. Ses peurs sont immenses. L'être inconscient est ainsi pleinement identifié à la forme, qu'elle soit matérielle ou bien spirituelle : son corps, ses biens matériels, ses émotions, son histoire, son arbre généalogique, mais aussi ses valeurs morales ou religieuses qui dictent sa conduite et dirigent son existence. Sa conscience ne lui permettant pas d'exister en dehors des conventions psychologiques de l'ego planétaire, il a besoin de croire et pour cela, il doit se soumettre. Cette tendance le rend crédule et manipulable à souhait, mais aussi terriblement incohérent : il est crédule tout en affirmant des certitudes ; il est ignorant tout en prétendant savoir ; il est émotif tout en se justifiant par la raison. La plupart du temps, l'être inconscient n'est pas en capacité de se remettre en question parce que toucher à ses structures internes le rend extrêmement vulnérable.

    Pour ne pas sentir sa vulnérabilité et son insécurité existentielle, il préfère penser que le problème, c'est l'autre. L'aliéné, c'est l'autre. L'inconscient, c'est l'autre.

     

    L'être conscient

    Quant à l'être conscient, il s'agit ici de l'être en voie de conscientisation. Le processus se déployant dans une infinité de nuances et de variations, cette terminologie permet de simplifier cet exposé. L'être conscient a quant à lui quitté la matrice illusoire dans laquelle vivait l'être inconscient. Il n'est plus dupe des forces qui manipulent les masses et il perçoit le mensonge autour de lui. Il est d'ailleurs souvent révolté et s'afflige de l'état du monde car c'est un ardent défenseur de la vérité et de la liberté. Il a accès à des informations non conventionnelles, voire ésotériques ou même occultes, et son regard critique, tout comme sa compréhension du monde, dérangent. Il sort des sentiers battus - et rebattus - du politiquement correct. Souvent considéré par son entourage comme un original ou un marginal, l'être conscient a fait le deuil d'être compris par les siens. S'il n'a pas coupé les ponts avec ses proches, il a fini par s'accommoder de la situation et a pris ses distances pour se protéger. Cette mise à distance est par ailleurs indispensable à l'individualisation de sa conscience. L'être conscient a cependant tendance à se sentir éveillé face aux êtres inconscients qui selon lui, dorment encore. Il a beau être conscient, il souffre sans le savoir de l'inconscience des autres, avec parfois du jugement pour tous ces “moutons endormis“. Il s'est certes affranchi de bon nombre d'illusions, mais ses fondations reposent encore sur l'émotivité de l'ego planétaire et la mémoire de l'âme. Sa conscience n'est pas totalement individualisée. S'il se connait davantage que l'être inconscient, il ne se sait pas ; il souffre encore de son insécurité existentielle et il a besoin de croire et d'espérer : en des jours meilleurs, en une justice, en une révélation ou en un éveil spirituel massif. Or l'espoir est le propre de celui qui ne sait pas ; celui qui sait n'a ni besoin de croire ni besoin d'espérer. L'être conscient s'inscrit encore au cœur de la communauté humaine, car il n'est pas encore capable de supporter seul le poids de sa propre énergie et de sa lumière. Si son ego est spiritualisé, il peut recevoir de l'information subtile mais il n'est pas en mesure de la contester.

    Il poursuit ainsi sa quête de vérité ; il continue de chercher et de se chercher. Il n'est pas centrique. Or si l'être conscient n'est pas forcément centrique, l'être centrique, lui, est forcément conscient.

     


     

    l'être centrique

    L'être centrique(1) peut être facilement confondu avec l'être égocentrique, ce qui mérite une explication. L'être égocentrique vit sous la domination de son ego insécure ; il a besoin de l’attention et du regard des autres pour exister. Il souffre d'un problème d'identité. En revanche, l’être centrique est totalement sécure et se suffit à lui-même. Affranchi des conventions sociales, c'est un être individualisé qui se nourrit avant tout de ses forces intérieures et des liens subtils qu’il tisse avec d’autres intelligences créatives. S'il est individualisé dans sa conscience, ce n'est pas un individualiste pour autant parce qu'il a intégré en lui la trinité cosmique à travers ces trois principes : l'intelligence, la volonté et l'amour, chaque principe contenant les deux autres. Par conséquent, son action ne peut pas être contraire à ces principes ou être foncièrement anti-homme, anti-évolution ou anti-vie. Le point essentiel à retenir est que l’être centrique n’est plus assujetti à la mémoire de la race et à la conscience planétaire. Il bénéficie d’une conscience totalement individualisée et dépolarisée, ce qui le rend sur un certain plan, inébranlable et pour ainsi dire, invulnérable. La désastralisation de son mental fait qu’il n’est plus perméable aux forces astrales qui jadis coloraient et manipulaient son mental. Ne prenant plus pour argent comptant l’information qu’il reçoit par le canal de sa pensée, il est en mesure de l'évaluer, de la contester et de s’opposer à toute force qui entre en contact avec lui. De même, il ne subit plus l’influence de la mémoire de l’âme, dont il a compris la fonction réfléchissante et aliénante. N’étant plus manipulable, il n’est plus manipulé. Il dispose d’une autorité intérieure suffisamment développée qui lui confère une grande capacité de décision et d'action, d’autant que son action ne souffre plus du doute symptomatique de l'ego planétaire, constamment sous influence. L’être centrique est un être libre et sans crainte. Cependant, la centricité n’est pas une disposition psychologique, une attitude radicale ou encore une posture idéologique qui ferait de l’être un anarchiste en puissance. Il s’agit avant tout d’une condition vibratoire, engendrée par la descente de la lumière dans l’Homme(2) et qui repose sur le lien établi par la lumière entre l’ego et sa propre source. Cette condition prend définitivement le pas sur tout autre paramètre.

    L’être centrique n’est simplement plus capable de subordonner sa conscience à toute force, temporelle ou spirituelle, ou toute structure extérieure à lui-même. Il est son propre maître et son unique arbitre.

     

     

    Au fil du temps, l’être centrique a naturellement tendance à s’extraire et à s’éloigner du corps social, des structures collectives et des contingences familiales qui ne vibrent pas à sa mesure. Non parce qu’il refuse le contact avec les hommes, mais parce que ses besoins n’ont plus rien en commun avec ceux qui régissent l’existence humaine, soumise aux lois planétaires. Ces besoins sont radicalement autres. Ce n’est même pas par choix personnel car l’être centrique n’a plus de choix. Et c’est là, paradoxalement, que résident sa liberté et son bien-être intérieur. À titre d’exemple, l’être centrique est totalement indifférent aux distractions habituelles recherchées par les hommes. Se divertir n'est pas une nourriture qui sied à son esprit créatif ; il est bien trop centrique pour se laisser distraire. Il est également incapable de bavarder de choses et d’autres, ou d’utiliser les conventions psychologiques qui permettent aux hommes de communiquer entre eux, tout en mesurant leur valeur respective à travers : l’argent, la réussite sociale, les biens matériels, les préférences culturelles, politiques, philosophiques ou religieuses. Il préfère de loin le silence... qui n’a d’ailleurs rien de silencieux pour lui puisque le silence lui permet d’ouvrir le dialogue avec sa propre source et de développer sa communication télépathique avec d’autres intelligences créatives. Les contacts qu’il établit avec son environnement sont d’ordre vibratoire et hors de toute convention planétaire.

    L’être centrique recherche donc la compagnie d’individus qui comme lui, ont acquis une conscience vibratoire et avec lesquels il peut échanger de manière agréable, intelligente, créative, profondément respectueuse, sans que s’immisce le moindre besoin égotique de se comparer, de convaincre ou de prendre l’ascendant sur l’autre.

     

    L'action créative de l'être centrique

    L’être centrique est un être actif, créatif, ancré et pragmatique, dont l'action ne peut plus répondre aux seuls besoins de la collectivité planétaire et encore moins au maintien des structures involutives en place. Son travail répond donc à des besoins d’ordre universel et évolutionnaire, ce dont il prend conscience au fur et à mesure de son processus de transformation. Son travail lui permet par ailleurs de mettre à profit des capacités acquises sur d’autres plans, dans un objectif qui ne lui est pas forcément connu ou révélé au début. Mais ce point a finalement peu d'importance pour l'être centrique, car celui-ci n'a pas besoin d'une raison extérieure à lui pour exercer son action créative dans le monde. Œuvrant sous l'impulsion de son propre rayon, il sait ce qu'il a à faire et il le fait, qu’il en perçoive ou pas tous les tenants et les aboutissants. Ainsi, toutes les valeurs qui servaient de support psychologique à l’ego planétaire, telles que l’ambition, le besoin de croire et d'espérer, l’obéissance à une autorité supérieure,  la recherche de la vérité, de la connaissance, de l'amour, de l'éveil spirituel ou même du bonheur… Toutes ces valeurs n’ont plus cours pour l’être centrique. Elles ne peuvent plus représenter les fondations qui autrefois, permettaient d’asseoir une identité, un statut social, culturel ou spirituel. L'être centrique est parfaitement sécure en lui-même et sa sensibilité est vibratoire et non émotive. Bien que sensible, l’être centrique n'est plus affecté par les événements extérieurs, tout comme il n'est plus capable de réagir émotionnellement aux mouvements mondiaux qui brassent les masses inconscientes. Il effectue le travail qui est le sien, tout en observant les mouvements d'énergie et les forces en action qui conduisent irrémédiablement l'Homme vers son nouveau cycle d'évolution. Libéré des conditions planétaires, l’être centrique se tient debout, en son centre, dans son identité réelle, indépendamment de la race ou de la nation dont il est issu. Ainsi, nous pourrions dire que la centricité est la première manifestation du phénomène de conscientisation de l'être. Elle se révèle à l’être qui s’individualise, au fil des ajustements de l’ego, de la déspiritualisation de sa conscience et de la transmutation de la mémoire de l’âme. L’être centrique a intégré en lui sa double nature : celle de sa condition matérielle planétaire, à travers son corps physique, et celle de sa condition cosmique, à travers sa réalité multidimensionnelle.

    Si l’être centrique vit parmi les hommes, il n’appartient plus à l'humanité de la période involutive. Portant en lui le germe de l'Homme nouveau, il fait désormais partie de la 6e race racine, qui marque l’entrée dans le nouveau cycle d'évolution.

     

     

     


     

    Transiter d'un état de conscience à l'autre

    Au cours de son existence, tout être est destiné à vivre des chocs vibratoires, ce que l'on appelle communément les épreuves de la vie. Derrière ces chocs, se cache en réalité l'esprit, qui n'hésite pas à utiliser les événements dans le but de provoquer des prises de conscience. Ces chocs peuvent prendre la forme d'une dépression, d'une maladie, d'un accident, d'un licenciement, d'une séparation ou bien d'un deuil. Ce choc doit être suffisamment “choquant“ pour fracturer l'écorce du personnage, ouvrir une brèche dans sa conscience pour permettre d'instaurer un dialogue intérieur, aussi confus soit-il au début. L'être inconscient percevra naturellement cet événement comme un malheureux hasard, un coup du sort ou bien un échec, alors qu'en réalité il ne fait que subir l'action créative, sans limite, de son esprit. Si ce choc n'est pas suffisant, un autre surviendra jusqu'à ce qu'il sorte de sa torpeur mentale, qu'il entre en lui et commence à écouter. L'être conscient peut également vivre de tels chocs, mais s'il a suffisamment de conscience et de lumière en lui, il aura la vibration nécessaire pour recevoir le choc à un autre niveau, sans en souffrir psychologiquement ; il vivra donc ce choc comme une opportunité de changement, un rééquilibrage, un ré-aiguillage, avec beaucoup plus d'acceptation. Si la douleur provoquée par ce choc est importante, elle est toujours à la hauteur de l'écorce en lui qui le maintient encore à distance de son identité réelle. Quant à l'être centrique, celui-ci ne vit plus de chocs car il a cessé de s'opposer au mouvement de sa propre énergie : il n'a donc plus besoin d'être choqué. Son évolution se poursuit sans interruption, en suivant des paliers vibratoires, jusqu'à la fusion totale entre son esprit, son âme et son ego.

    Si actuellement, vous vivez un choc vibratoire tel que je viens de le décrire, c'est le signe que vous êtes présentement dans un changement important. Gardez bien à l'esprit que la vie ne vous veut aucun mal mais que votre esprit, lui, cherche à vous ramener dans votre centre, au plus près de votre Essence fondamentale. Et vous êtes parfaitement à la hauteur de l'enjeu.

    En suivant le mouvement impulsé par votre esprit, en laissant faire l'énergie sans vous y opposer et sans succomber à la peur et à l'anxiété, vous serez conduit, en un temps parfait, là où vous devez être.

     

     

    Les chocs vibratoires avec les Baumes sonores

    Dans le processus de transformation avec les Baumes sonores, l'être traverse, au fil des écoutes, des changements vibratoires intenses, profonds, qui peuvent être vécus comme des effondrements intérieurs. Les personnes ont alors le sentiment de perdre tous leurs repères et de sombrer dans un gouffre sans fond. Sauf que ce qui s'écroule en elles, ce sont les structures mentales et les formes psychologiques obsolètes qui maintiennent la fausse identité en place. Or le processus s'effectue toujours par soustraction, jamais par addition. Il n'y a en effet rien à ajouter à ce que vous êtes en essence, mais il y a tout à ôter du personnage insécure en existence. Votre Essence est, a été et sera de toute éternité. Elle était là dans votre passé ; elle est là dans votre présent et elle est déjà là, dans votre futur. Celle-ci ne peut en aucun cas être fracturée, morcelée ou altérée, de quelque manière que ce soit. Celui qui souffre de cette abrasion, de cette lente érosion, c'est le personnage qui est progressivement poli jusqu'à devenir transparent afin qu'il ne masque plus votre identité réelle. Le diamant inaltérable que vous êtes ne peut se révéler en pleine lumière, tant que les couches de sédiments qui le recouvrent n'ont pas été retirées intégralement. Or il faut rappeler que ce processus est balisé et protégé pour tout être qui s'y engage. Et si une part de vous sait de manière absolue que ce processus est intelligent, la peur va exploser en chemin. Si une part de vous sait de manière absolue sait que c'est intelligent, la crainte et le doute vont éclater en route. Et si une part de vous sait de manière absolue que ce processus est profondément intelligent, vous êtes en mesure de le traverser dans son intégralité, avec tous les inconforts, pour sortir finalement du tunnel, libre et victorieux. Lorsque je dis qu'une partie de vous sait cela de manière absolue, je n'ai pas besoin de vous convaincre. Vous n'avez pas besoin de me croire sur parole. Il vous suffit de reconnaître que vous savez déjà cela. Ce que je dis ne fait que confirmer ce que vous savez déjà.

     

     


     

    Êtes-vous prêt ?

     

    Vous voulez découvrir qui vous êtes vraiment. Vous voulez contacter votre Essence fondamentale. Mais êtes-vous prêt à cela ? Êtes-vous prêt à endosser la grandeur que vous êtes ? Êtes-vous prêt à supporter seul le poids de votre énergie et de votre lumière ? Êtes-vous capable d'incarner aujourd'hui votre Essence dans sa grandeur et sa puissance, sans imploser intérieurement ? Prenez le temps d'actualiser cette question en vous, là maintenant, et écoutez la réponse. Voyez qu'une telle disposition demande une certaine préparation. Cela nécessite de faire le tri, de nettoyer votre Demeure, de la débarrasser des encombrants, de dépasser l'insécurité existentielle, d'accepter le temps de l'esprit... et de lâcher les rames. Alors oui, une part de vous veut découvrir qui vous êtes vraiment, mais une autre part tente coûte que coûte de se maintenir en vie. Une lutte s'engage alors entre ce qui est réel et ce qui n'est pas réel en vous mais qui veut exister, c’est-à-dire la fausse identité. Car c'est bien la fausse identité qui, dans ce processus, est abrasée. C'est bien la fausse identité qui, dans ce processus, perd progressivement de sa substance, de sa consistance, jusqu’à n'être plus qu'une membrane transparente qui laisse passer la lumière de votre Essence. Et ceci jusqu'à ce que le personnage tombe à genoux et abandonne toute lutte, toute résistance, toute volonté égotique pour n'être plus que la Volonté elle-même qui s'exprime à travers lui. La rencontre avec qui vous êtes vraiment est assurément la plus belle rencontre qui vous soit donnée de vivre. Vous ne pouvez pas la penser, la réfléchir, ni même la fantasmer. Vous ne pouvez que tendre vers elle, encore et encore, et la vivre.

    Et si cette vie ne devait servir qu'à vous préparer à cette rencontre, ce serait un magnifique accomplissement et une sacrée victoire. Et pour vous qui me lisez, ça se passe ici et maintenant.

     


     

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