La première présentation publique des Baumes sonores s’est tenue à Lille le samedi 30 novembre, dans le cadre d’un week-end ABC Talk dédié à la découverte de soi : une belle occasion de faire découvrir ces soins vibratoires à un large public. Pour ma part, je percevais clairement, à travers cet événement, le signe d'un changement vibratoire dans mon propre processus de transformation, mais aussi l’aboutissement de plusieurs années de préparation. Une nouvelle direction m’était montrée et j’étais prête pour l’étape suivante. Dans cet article, je reviens en détail sur cet événement qui annonce, déjà, de nouveaux projets pour 2025.
UNE PRÉPARATION SPÉCIALE
Ma chambre d’hôtel était réservée depuis plusieurs semaines et quelques jours avant mon départ pour Lille, je commençai à me préparer en conscience en prenant des notes, imaginant les Baumes sonores à faire écouter et les informations de base à transmettre à un public non initié. Mais rapidement, il est devenu clair qu’il était inutile que je me prépare : j’étais “préparée“ subtilement et cette préparation rendait inopérant mon processus créatif habituel. Les informations arrivaient au fil des jours, plus spécifiquement le matin au réveil. Je me voyais en situation, dans une grande salle, parlant aux personnes devant moi. J’écoutais attentivement ce qui était dit, comme si l’événement s'était déjà produit et que je visionnais sa rediffusion. Une information m'a paru particulièrement intéressante : avant de diffuser un Baume, j’invitais les personnes à observer ce qu’il se passait en elles durant quelques secondes, montrant ainsi que le Baume agissait avant son écoute. Il suffisait que je me laisse porter, en faisant totalement confiance au processus.
De mon départ de Caen le vendredi et jusqu’à mon retour le dimanche, la magie - ou plutôt l’intelligence créative de l'esprit - fut au rendez-vous. Lorsque je pris la route, le ciel était d’un bleu immaculé ; l’air était froid et sec, et le soleil rayonnait d’une lumière hivernale, presque scintillante. Je ne pouvais pas rêver mieux pour les quatre heures de route qui m’attendaient. Au fur et à mesure que je me rapprochais de Lille, je pouvais voir, sur le tableau de bord, la température chuter peu à peu. Je me souviens avoir soupiré : “Je rêve d’un bon bain chaud !“ La nuit était tombée lorsque j’arrivai à l’hôtel vers 18h, au beau milieu d'un décor qui ressemblait davantage à un marché de Noël qu’à une réception d’hôtel. Une odeur délicieuse flottait dans l’air… Alors que je cherchais du regard le comptoir d’accueil, un homme charmant me fit signe : “Si si, l’accueil, c’est bien ici !“ Sur un ton enjoué, nous commençâmes à plaisanter et après que je lui aies donné mon nom, il me lança : “Désirez-vous une chambre... avec baignoire ?“
Hmmm... À l’évidence, la source avait entendu ma requête. “Bien volontiers !“ répondis-je avec un sourire intérieur. Je m’installais dans ma chambre et me fis couler le bain tant attendu.
LE JOUR J
Le lendemain, je passai le temps entre ma chambre et les longs couloirs de l’hôtel Mercure : 200 chambres, 2 salles de restaurants, un bar, plusieurs salles de conférences, des salons de détente, une salle de fitness, un sauna, un hammam et même une piscine. Tout le personnel était charmant et aux petits soins. La salle dans laquelle se déroulaient les ateliers était située à l’extrémité d’un long couloir, où les personnes étaient accueillies dans un espace ouvert et lumineux. Les participants s'y retrouvaient entre deux ateliers pour discuter et se désaltérer, s’enthousiasmant des expériences vécues ou à vivre. Je fis la connaissance de Frank et de Sébastien, chargés de la production, et je pus discuter longuement avec Marc Leval, figure de proue du navire ABC Talk. Je n’avais rencontré Marc qu’une seule fois, à l'occasion de l’enregistrement de l'émission(1) dans les studios de Montrouge, et j'avais beaucoup apprécié son professionnalisme et son écoute bienveillante. J’en appris ainsi davantage sur son parcours personnel et la croissance exponentielle que connaissait actuellement l’entreprise.
Un peu avant 20h, je pénétrai dans la salle. Mes années de chanteuse étaient loin derrière moi, mais ce soir, j'avais l'étrange sentiment de remonter sur scène. Suite à un heureux changement de programme, toutes les chaises avaient été retirées et des tapis jonchaient le sol. J’appréciais cette disposition inattendue. Nous fîmes rapidement quelques tests audio et on baissa les lumières pour plus d’intimité et de confort. Puis les participants entrèrent dans la salle et s’installèrent. Après quelques mots d’introduction, je demandai quelles étaient les personnes qui avaient déjà entendu parlé des Baumes sonores avant cet atelier : une dizaine de mains se levèrent... Je me trouvais en terrain vierge. Puis la vidéo de présentation des Baumes (voir la vidéo) fut projetée sur un écran géant, pour mieux planter le décor et le sujet de la soirée. À cet instant, je réalisai que je n’avais pas revu cette vidéo depuis sa création, il y a plus de 2 ans. La redécouvrir ce soir-là, sur grand écran, en même temps que les 120 personnes présentes, me toucha au-delà de ce que j’aurais pu imaginer. Je sentais qu’une boucle se bouclait... Puis je repris la parole. Compte tenu du temps dont je disposais, j’avais décidé de ne diffuser que des Baumes simples : 4, 5 ou 6, selon la durée des échanges. Le premier fut le Baume sonore n°18 dédié au ventre, sans que je donne d’informations sur celui-ci. Je voulais que les personnes entrent dans l’expérience sans mentaliser quoi que ce soit ; ce blind test était astucieux pour faire découvrir les Baumes sonores. Après chaque écoute, je demandais quelles étaient les personnes qui n’avaient rien ressenti ou pour lesquelles l’écoute avait été désagréable. Des bras se levaient, puis je m'avançais vers celles qui désiraient s'exprimer, pour recueillir leurs impressions et leur apporter mon éclairage.
Naturellement, je pris soin d'appliquer la consigne que j’avais reçue quelques jours auparavant, en utilisant l’image de l’orage. Les éclairs se manifestent toujours avant le bruit du tonnerre et la lumière est précisément l’information vibratoire qui est transmise par les Baumes sonores : celle-ci parvient à la personne, avant même que le son ne parvienne à ses oreilles.
LES RETOURS DES PARTICIPANTS
Finalement, je n’ai pu diffuser “que“ quatre Baumes simples : ventre, thyroïde (2 fois) et utérus. Le doublon inattendu du Baume thyroïde fut très intéressant - l’esprit est toujours taquin ! - et ce fut Frank qui, se trompant de piste, lança deux fois de suite la même séquence. Je souris en le constatant et sans dévoiler le doublon, j’interrogeai la salle : “Alors, avez-vous senti une différence ?“ “Ah oui, clairement ! Ça n’a rien à voir !“ La salle semblait unanime. “Et bien, vous venez d’écouter exactement le même Baume.“ Tout le monde s’étonna ; quelques rires éclatèrent… et Frank fut applaudi ! Ceci me permit d’exposer la chose suivante : un seul Baume écouté par 120 personnes produit 120 expériences différentes ; deux écoutes successives d’un même Baume pour une seule personne produisent deux expériences différentes. Telle était la puissance des Baumes sonores : le processus vibratoire s'ajustait en permanence et en temps réel. Parmi les retours des participants, je notai ceux-ci :
- À l'écoute du Baume ventre, une jeune femme exprima combien le souffle du dragon l’avait tétanisée. Cette impression s’allégea au fil des écoutes.
- Après le premier Baume thyroïde, une femme eut l’impression d’étouffer, avec un resserrement au niveau de la gorge. À la seconde écoute, cette impression avait disparu.
- À l'écoute du Baume thyroïde, une femme fut surprise de sentir ses ovaires “brûler“. Cette sensation était très prégnante et incompréhensible pour elle.
- Un homme, particulièrement sensible aux mouvements d'énergie, ressentit, à chaque écoute, des vortex et des spirales d’énergie tournoyer en lui.
- Une autre femme, lors des écoutes, a vu son visage se tordre et se déformer étrangement. Le lendemain, elle me raconta l'agression qu'elle avait vécue sur son lieu de travail par le passé : une arme avait été pointée sur sa tempe...
Pour chaque personne qui témoignait, j’apportai un éclairage sur ce qui ce jouait en elle, les charges qu’elle portait et les constructions sous-jacentes. Hélas, je ne pouvais pas m'attarder et les deux heures passèrent très vite ! Je dus conclure rapidement. Alors que les participants quittaient la salle, un petit groupe se forma autour de moi pour me poser des questions. J’eus droit à quelques demandes de selfies et me pliai de bon cœur à ce nouvel exercice.
Lorsque la salle fut vide, Marc vint vers moi et me lança : “C’est puissant ton truc ! Je ne pensais pas que c’était aussi puissant !“ Ce fut une belle confirmation pour moi. Le volume et la qualité acoustique de la salle - qui n'avait rien d'une salle de concert - n'altéraient pas l'efficacité des Baumes.
L'AVENTURE ABC TALK CONTINUE
Durant ce week-end, je fis également la connaissance deux “Gentilles Embaumées“ de ma communauté (elles se reconnaîtront !), deux charmantes femmes venues de Belgique qui étaient ravies de me rencontrer et de passer ce week-end entre amies. Au-delà de la joie de cette rencontre et de nos échanges, leur feed-back constructif sur ce premier atelier m’a bien éclairée. L’une d’elles m’a d’ailleurs confié : “Les Baumes sont tellement puissants que deux Baumes simples auraient largement suffi.“ Message reçu :) Le lendemain matin, alors que j’allais saluer l’équipe avant de reprendre la route, Marc me lança : “Il faut qu’on parle des prochaines dates. Tu es dispo ?“ Ce changement de direction m'était, là aussi, confirmé. Je souris... Je lui racontai alors l'étrange SMS que j'avais reçu de Messodie (mon contact chez ABC) il y a quelques semaines : “Marc m’a informée que tu avais accepté d’animer un atelier lors du week-end des 15-16 mars à Montpellier. Si tu as un créneau prochainement pour s'appeler...“ Or, je n'avais pas échangé avec Marc depuis notre interview en juin dernier ! L'esprit était à la manœuvre et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il orchestrait tout cela de main de maître. Au moment où j’écris ces lignes, trois week-ends sont d’ores et déjà au programme de l'année 2025 :
- les 15 et 16 mars à Montpellier (inscription ici)
- les 26 et 27 avril à Rennes (inscription ici)
- les 24 et 25 mai à Nancy (inscription ici)
Après ce premier événement, c’est une nouvelle voie qui se dessine en 2025 pour les Baumes sonores. Restez bien à l’écoute : il se peut que nous nous croisions l'année prochaine, quelque part en France, pour partager les clés de cette révolution vibratoire. Je m'en réjouis d'avance...