On ne parle bien que de ce qu'on connaît bien, dit l'adage. Si j'aborde sans relâche le sujet de la transformation intérieure à travers les Baumes sonores®, c'est parce que je vis moi-même ce processus depuis des années. Or depuis janvier 2022, j'ai pu observer une nette accélération, notamment à travers plusieurs contacts vibratoires(1) avec l’être qui s’est appelé Bernard de Montréal(2). Plus qu’une rencontre au-delà de la forme, ce sont des retrouvailles... Alors que ce nom m’était inconnu jusqu’ici, je perçois rapidement que cette connexion est en réalité très ancienne et qu’une complicité d’esprit nous unit, liée à nos origines communes et à nos parcours d’évolution parallèles. Né de ce contact, cet article traite de l'un des aspects les plus déroutants de ce processus intérieur : le phénomène de déspiritualisation.
Le contexte
Juin 2022. Depuis quelques jours, je vis des sensations étranges avec une perte de goût pour tout ce qui a trait à la spiritualité. Une impression de saturation m'envahit, à la limite de l’écœurement... Mon mental semble se vider à une vitesse fulgurante de toutes les formes, concepts et idéologies en lien avec la spiritualité, qui m’a pourtant nourrie pendant de nombreuses années. Alors que je tente de comprendre ce phénomène, qui ressemble étonnamment à un “sevrage spirituel“, j’entends intérieurement - et pour la première fois - le mot “déspiritualisation“. Je décide alors d’établir un contact vibratoire avec BDM(2) pour en savoir plus. Le texte qui suit est la réponse que j’ai reçue.
Le message
“Avant de parler de déspiritualisation, il convient tout d’abord de revenir sur le phénomène de spiritualisation de l’Homme. La spiritualisation de l’Homme est un mécanisme mental qui appartient à la période involutive. Son but était de développer les centres d’énergie supérieurs de l’Homme ancien, pour contrebalancer l’activité de ses centres inférieurs et apporter un socle moral nécessaire au développement d’une vie sociale organisée. En tant que mécanisme, la spiritualisation de l’Homme a permis de canaliser les forces animales en lui, afin d’instaurer un cadre et des conditions favorables à l’organisation de la vie sociale, plus ou moins harmonieuse selon les époques. Ce mécanisme vibratoire a eu son utilité un certain temps, car il a permis de faire prendre conscience à l’Homme de la présence de forces invisibles et agissantes, et de l’éloigner temporairement des formes matérielles liées à sa physicalité, notamment lors de la phase la plus dense de la période involutive.
Cependant, les religions, les différents courants philosophiques et ésotériques, ou même la vague New Age, n’ont pas permis à l’Homme de s’affranchir de sa conscience expérimentale, ainsi que des formes, visibles et invisibles, pour permettre son émancipation énergétique et mentale. Soit elles maintiennent l’assujettissement de l’Homme à des forces extérieures à lui-même, en utilisant et en détournant son énergie à des fins de pouvoir et de domination ; soit elles lui font perdre le contact avec sa réalité matérielle, dans un processus de fuite du réel : l’Homme se perd alors dans les limbes de l’astral, s’enlise dans ses marécages boueux, envoûté par sa fausse lumière, ce qui est tout aussi délétère pour lui.
Ce mécanisme a finalement atteint ses limites. La spiritualité, comme toutes les religions et les courants philosophiques, est une impasse : elle peut être nécessaire dans le cheminement de l’Homme, à court et à moyen terme, pour lui permettre de développer sa sensibilité et de raffiner sa conscience, mais à long terme, elle est un cul de sac. Pourquoi ? Parce qu’un ego spiritualisé est encore plus émotif et influençable qu’un ego non spiritualisé. Et parce qu’un ego spiritualisé est naturellement plus sensible aux influences astrales, il reste assujetti à la conscience expérimentale et planétaire de l’Homme. Et rares sont ceux qui ont réussi à en percer le voile.
Aussi, tant que l’Homme n’a pas la capacité de s’individualiser et de neutraliser son émotivité ; tant que l’Homme n’a pas la capacité de se départir de sa vision hiérarchisée des forces de vie et des puissances cosmiques à l’œuvre ; tant que l’Homme n’a pas la capacité de supporter sa propre lumière au lieu de glorifier des intelligences extérieures à lui-même, il lui est difficile, si sa sensibilité s’y prête, de s’affranchir du mécanisme de spiritualisation.
Or l’ego recherche toujours dans la spiritualité un exutoire à son insécurité existentielle et émotive.
Il recherche toujours, inconsciemment, un bénéfice pour lui-même et une occasion de se renforcer ou de se faire confirmer sa valeur : plus de pouvoir, plus de puissance, plus de connaissance ou de reconnaissance, plus de sensations et de sensationnalisme, plus d’exclusivité, plus de légende personnelle… toujours plus de quelque chose, dans une quête sans fin. C’est encore l’involution.
Mais en cette fin de cycle, le mental de l’Homme est prêt : il est maintenant suffisamment développé et structuré pour lui permettre d’entrer dans sa phase évolutive. Et pour entrer dans cette phase évolutive, l’Homme doit préalablement se délester de ses connaissances spirituelles, y compris de son goût et de son appétit pour la chose, qui ne font qu’entretenir, inlassablement, sa mémoire expérimentale et planétaire. Or, la spiritualité n’a rien à voir avec l’intelligence de l’Esprit qui, lui-même, n’a rien à voir avec les formes et les concepts véhiculés par les courants spiritualistes. L’Esprit est une énergie indifférenciée, non colorée, qui n’a que faire des fantasmes, des projections émotives et de la tendance naturelle de l’Homme à sentimentaliser son lien avec les forces de vie qui l’animent. Dépourvu de toute émotivité, cette énergie est aconceptuelle, atemporelle et amémorielle. Elle est une intelligence créative à l’état pur, appelée à se manifester instantanément à travers l’Homme nouveau, pour répondre à des besoins d’évolution qui n’ont rien de commun avec les besoins existentiels de l’Homme ancien.
Ainsi, lorsque cette énergie se fraye un passage dans le mental de l’Homme, elle balaye tout ce qui faisait l’Homme ancien. Elle le “décolore“ en totalité. Et la spiritualité de l’Homme doit être absolument anéantie, intégralement dissoute, pour permettre l’éclosion d’une nouvelle psychologie, affranchie de la mémoire planétaire : celle de l’Homme intégral, conscient de la multidimensionnalité de son être, individualisé et cependant, cosmique et universel. Voilà à quoi correspond le phénomène de “déspiritualisation“. Ce phénomène est vibratoire et découle de la pénétration progressive de l’Esprit dans l’Homme. Il est fondamental, salutaire et indissociable de l’avènement de l’Homme nouveau, qui n’aura absolument rien en commun avec l’Homme ancien.
L’Homme nouveau est un être totalement individualisé qui ne s’intéresse ni au pouvoir, ni à la connaissance, ni à la vérité, ni même à l’amour, tel que perçu et véhiculé dans les courants spiritualistes.
Alignée sur les grands principes cosmiques, l’intelligence créative de son esprit lui donne accès, en temps réel, à un savoir universel, dans lequel il peut puiser au fur et à mesure de ses besoins matériels, psychiques et créatifs, eux-mêmes alignés sur les principes évolutionnaires de la 6e race. Cette intelligence confère à l’Homme nouveau une puissance inégalée par le passé. Par conséquent, il ne lui est plus nécessaire d’accumuler de la connaissance et de l’expérience, comme pouvait le faire l’Homme ancien, pour en tirer un bénéfice quelconque. L’Homme jouit donc de la plénitude que lui confère la pleine possession de ses capacités créatives, capacités qui étaient présentes, en potentiel, chez l’Homme ancien, mais qui ne lui étaient pas encore accessibles car voilées. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle l’Homme ancien était si affecté par le manque, la recherche de réponses ou la quête incessante de vérité et de connaissances, liés à son ego spiritualisé.
L’Homme nouveau ne croit plus. L’Homme nouveau ne cherche plus. L’Homme nouveau ne SE cherche plus. Ayant accès à l’intégralité de son être et à la pleine maîtrise de son énergie, il peut prendre sa place et faire face, d’égal à égal, aux forces cosmiques qui entrent en contact avec lui. Il peut dialoguer avec d’autres puissances créatives, sans JAMAIS se soumettre ou en être influencé.
L’Homme ancien était une pauvre créature perdue au sein de la Création. L’Homme nouveau, premier né de la 6e race, est le Créateur des mondes futurs.“